Après l’abandon du projet Legoland, l’avenir de l’ancien site de Caterpillar à Gosselies, près de Charleroi, prend une nouvelle direction. La Région wallonne envisage désormais de diviser cet espace stratégique en trois zones distinctes, offrant ainsi un potentiel de développement économique et de loisirs pour la région. Ce plan ambitieux pourrait non seulement dynamiser le tissu économique local, mais également renforcer l’attractivité de Charleroi.
Une extension du BioPark : Un moteur pour le secteur biotechnologique
La première partie du site pourrait accueillir une extension du BioPark de Charleroi, un pôle de renommée internationale spécialisé dans les biotechnologies. Cette expansion offrirait de nouvelles opportunités aux entreprises et aux chercheurs, renforçant ainsi l’écosystème d’innovation déjà en place. En attirant des investissements et des talents, cette zone contribuerait à positionner la Wallonie comme un acteur clé dans le domaine des sciences de la vie.
Cette initiative pourrait également générer de nombreux emplois qualifiés, soutenant ainsi la croissance économique régionale. La proximité de l’Aéroport de Charleroi et des infrastructures de transport faciliterait l’implantation d’entreprises internationales, consolidant le rôle stratégique du BioPark.
Un espace dédié aux activités économiques traditionnelles
La deuxième zone serait consacrée à des activités économiques traditionnelles, permettant à des entreprises locales et internationales de s’implanter sur le site. Cette approche vise à diversifier l’économie régionale en attirant des secteurs tels que la logistique, la production industrielle et les services. En favorisant la création d’emplois, cette zone contribuerait à réduire le taux de chômage local et à dynamiser le tissu entrepreneurial.
Grâce à sa situation géographique privilégiée, proche des axes autoroutiers et ferroviaires, le site offre un cadre idéal pour le développement de plateformes logistiques et de centres de distribution. Cette reconversion répond ainsi à la demande croissante d’espaces adaptés aux besoins des entreprises modernes.
Un parc d’attractions de taille plus modeste : Une offre de loisirs attractive
Enfin, la troisième partie du site pourrait accueillir un parc d’attractions de taille plus modeste, offrant une alternative de loisirs accessible aux familles de la région. Bien que le projet Legoland ait été abandonné, cette nouvelle initiative permettrait de maintenir une dimension récréative sur le site, contribuant à l’attractivité touristique de Charleroi et de ses environs.
Un parc d’attractions adapté au marché local pourrait attirer un large public, tout en respectant les contraintes environnementales et urbanistiques. Cette installation renforcerait l’offre de loisirs de la région, créant des emplois saisonniers et permanents tout en dynamisant le secteur du tourisme.
Un projet équilibré pour un développement durable
Cette réaffectation en trois zones distinctes témoigne de la volonté de la Région wallonne de concilier développement économique, innovation et loisirs. En diversifiant les usages du site, ce projet vise à créer un écosystème dynamique et durable, capable de répondre aux besoins actuels tout en préparant l’avenir de la région.
Avec l’extension du BioPark, la création d’un pôle économique traditionnel et l’installation d’un parc d’attractions, l’ancien site de Caterpillar pourrait devenir un véritable moteur de croissance pour Charleroi. Ce projet ambitieux reflète la capacité de la région à se réinventer et à saisir les opportunités pour assurer son développement à long terme.
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